Aya Nakamura étudié pour la première fois à l’université !

Aya Nakamura a franchi un nouveau cap. Après avoir conquis les scènes du monde entier, la chanteuse devient désormais un sujet d’étude universitaire. Des chercheurs de l’université de Rennes se sont particulièrement intéressés à son cas, au point de lui consacrer un colloque intitulé  » Aya Nakamura – Le minoritaire et le majoritaire « , qui s’est tenu sur le campus de Villejean, au nord-ouest de la ville, mercredi dernier.

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Colloque sur « le paradoxe » Aya Nakamura

Emmanuel Parent, maître de conférence en musique actuelle à Rennes 2, a expliqué à France 3 Bretagne l’initiative derrière cette conférence :  » Avec mes collègues, on s’est dit que ce serait intéressant d’en faire un sujet de recherche. Nous voulions aborder le paradoxe entre le fait qu’elle soit en tête des ventes de disques en France et qu’en même temps elle vienne d’une minorité raciale et d’une culture pas toujours bien vue« . Aya Nakamura, née à Bamako et ayant grandi à Aulnay-sous-Bois, incarne une figure qui défie les normes habituelles du succès dans l’industrie musicale française.

Ce colloque, qui a réuni huit intervenants dont des experts québécois, s’est penché sur l’impact culturel et musical de l’artiste. Le « paradoxe » Aya Nakamura réside dans sa capacité à dominer les ventes de disques tout en restant attachée à son identité culturelle et linguistique. Contrairement à d’autres artistes, elle impose son style sans compromis. Malgré les attaques qu’elle a reçues dernièrement elle a su se démarquer, jusqu’à devenir un véritable phénomène qui intrigue les universitaires.

En devenant un sujet d’universitaire, Aya Nakamura rejoint les rangs des artistes dont l’influence dépasse la musique, à l’instar de Beyoncé. Ce colloque marque une nouvelle reconnaissance pour celle qui continue de redéfinir les frontières entre minorités et succès commerciaux en France.

L'université Rennes-2 organise une journée d'études sur Aya Nakamura.

Quand on voit les priorités de la recherche française, on n'est pas étonnés d'être contraints d'aller chercher à l'étranger des travaux universitaires sur des sujets fondamentaux et qui sont délaissés par nos… pic.twitter.com/nJG9yzlr28

— Kim Jong Un ᵖᵃʳᵒᵈⁱᵉ (@KimJongUnique) October 5, 2024