Sur Twitter, Booba s’en est pris à Dinos, l’accusant d’avoir plagié plusieurs de ses textes dans son morceau « Les pleurs du mal ».
Pour beaucoup de rappeurs, Booba est une véritable source d’inspiration. Vers la fin des années 90, B2O arrive avec quelque chose de nouveau. Un son neuf qui n’existait pas en France. Largement inspiré de la scènes new-yorkaise des ninety’s (avec notamment le groupe Mobb Deep) Booba remmène une esthétique inédite. Plus crapuleuse, plus sombre, dépeignant sa vie criminelle et celle de ceux qui l’entoure. Mais comme tout ce qui dénote du conventionnel, Booba se voit très rapidement boycotté par les grandes radios diffusant du rap et notamment Skyrock. Préférant ne pas se mouiller afin de ne pas brusquer le public, au détriment de la création et de l’innovation artistique. Mais c’est avec ce son neuf importé des Etats-Unis et retranscrit à la Française que l’artiste façonnera les codes du rap des prochaines années, jusqu’à ce jour.
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L’influence de Booba
De LIM à Nessbeal, en passant par Salif et Alkpote, l’influence de Booba est indéniable et persiste au fil des années. Son esthétique se retrouve dans la grande majorité des morceaux du genre. Et nombreux sons les rappeurs à lui rendre hommage. Une preuve indéniable de l’avant-gardisme de l’artiste.
Mais la frontière entre inspiration et plagiat se révèle souvent assez fine et ne cesse de faire débat. Récemment, c’est le rappeur Dinos qui a été pointé du doigt par l’ancien membre de TIME BOMB. Et pour cause, il aurait selon Booba, plagié sur son morceau « Les pleurs du mal », plusieurs de ses phrases issues de l’album « Temp Mort » sorti en 2002.
Dinos écrit sur « Les pleurs du mal » : « Les hyènes ressentent la tumeur et moi j’suis d’humeur irakienne » quand Booba disait sur « Destinée » : « Les hyènes ressentent la tumeur et moi j’suis d’humeur palestinienne». Ou bien : « Capitol, Sony ou Def Jam. Comprenez que mon style n’est pas leur esclave » par Dinos sur ledit morceau. Lorsque Booba râpait sur « Ma définition » : « Delabel, Sony ou Virgin. Comprenez, mon style n’a pas besoin d’vigiles ». Ici, il est évident que le rappeur de La Courneuve rend hommage à l’une de ses plus grandes sources d’inspiration. Dinos a toujours été un grand fan de la musique de Booba et ne s’en est jamais caché. Bien au contraire, il le revendique fièrement. Booba a laissé un héritage magnifique aux générations d’après, qui le citent dans leurs morceaux en guise d’hommage. Ces références résonnent ici comme un remerciement plus qu’un véritable plagiat.
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