Donald Trump continue de poser les jalons de sa politique internationale en vue de son retour à la Maison-Blanche. Ce mercredi 27 novembre, l’ancien président a annoncé la nomination de Keith Kellogg, ancien général et proche collaborateur, comme émissaire pour l’Ukraine et la Russie. Il fait la promesse d’obtenir « la paix par la force » en Ukraine.
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Sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a exprimé sa confiance en Keith Kellogg : « Il est avec moi depuis le début ! Ensemble, nous obtiendrons la paix par la force et rendrons l’Amérique et le monde sûrs à nouveau ! »
Keith Kellogg, connu pour sa loyauté envers Donald Trump a occupé un post clé lors du premier mandat, président brièvement le conseil de sécurité national. Une nomination qui reflète de l’intention de Trump de s’entourer d’alliés fidèles pour mettre en œuvre sa vision.
Une promesse audacieuse
Par ailleurs, Donald Trump n’a jamais caché son opposition aux milliards de dollars consacrés par les États-Unis au soutien militaire et économique de l’Ukraine. Lors de ses récentes déclarations, il a réitéré son engagement à résoudre le conflit entre Kiev et Moscou avant même son investiture en janvier, sans toutefois donner de détails précis sur les moyens qu’il envisage.
Une critique qui s’inscrit dans une ligne de démarcation claire par rapport à l’administration Joe Biden, accusée par Donald Trump de gaspiller les ressources américaines dans une guerre inutilement prolongée.
Avec la nomination de Keith Kellogg, Donald Trump semble vouloir envoyer un message fort : il souhaite une approche résolument différente de celle en cours, avec un mélange de diplomatie musclée et de négociations stratégiques. Cependant, l’absence de détails concrets sur son plan pour la paix suscite beaucoup interrogations.
Alors que la guerre en Ukraine reste un enjeu mondial majeur, cette promesse de Donald Trump relance le débat sur la politique étrangère américaine et sur l’impact qu’un second mandat de Donald Trump pourrait avoir sur l’équilibre géopolitique.