Qui es-tu ?
Je suis Kiara Jones. Je suis une artiste, auteure, compositrice interprète. Je fais de la néo-soul, une musique qui fusionne le rnb, l’éléctropop, le jazz. Pour moi, la musique n’a pas de limites, pas de frontières. Je ne me définis pas par une étiquette et je ne me résume pas à un seul style musical. J’essaie juste de faire de la bonne musique et d’être le plus authentique possible.
Tu viens d’où ? T’es née où et quand ?
Je suis née à Sèvres mais j’ai grandi à Ville d’Avray dans le 92. Je viens d’une famille où la musique et l’Art sont très présents. Je fais partie des digital natives aka les millenniales.
Quand et comment t’as commencé le rap?
Je fais de la musique depuis toujours. Je ne me pose jamais la question du style que je fais lorsque je compose. Je pense que le rap s’impose quand on a des choses à dire. Le premier titre où j’ai introduit du rap c’est My Name que j’ai chanté pour la première fois pendant le live de la Boite Noire de Canal Plus. Cette chanson parle de la discrimination et de l’hypocrisie dans le monde de l’industrie musicale, quand les enjeux commerciaux prennent le pas sur la valeur artistique.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire du rap?
Pour moi, le rap : c’est une musique qui fait résonner les mots qui ont du sens. J’aime beaucoup Taylor The Creator et Kendrick Lamar, ces deux artistes m’ont beaucoup inspirée parce qu’ils ont une vision avant-gardiste du rap. Ils redéfinissent les codes de l’artiste qui ne se réduisent pas seulement à une musique. Ils sont réalisateurs, musiciens, producteurs, stylistes, lyricistes et ils font du rap : un Art majeur. Doja Cat, Audrey Nuna et Doechi sont des rappeuses à qui je m’identifie également. Elles sont authentiques et modernisent le rap actuel par la fusion de styles punk, jazz, Rnb.
Quelles seraient les meilleures conditions pour écouter ta musique?
Pour moi, il n’y a pas de conditions spécifiques. Je pense que ma musique est faite pour viber.J’aimerais que ma musique soit un moyen pour les gens de se déconnecter de leur quotidien, de se libérer de leurs contraintes, qu’elle les transporte ailleurs, dans une autre dimension. C’est pour ça que mes clips se situent souvent entre la fiction et la réalité. Je suis très impliquée dans la réalisation de mes clips, parce qu’ils permettent aussi de mieux comprendre ma musique. J’ai un universafrofuturiste, truffé de référence vintage.
Ton objectif dans la musique?
Mon objectif dans la musique : c’est de transmettredes émotions, de savoir qu’elles sont universelles, que je peux être écoutée au Brésil, comme aux Etats-Unis, en Australie ou en Belgique, qu’une chanson parle à des gens au delà des générations et des clivages sociaux-culturels. Je cherche à exploiter ma créativité jusqu’à son paroxysme,. Tant que j’ai des choses à dire, je me challenge pour aller plus loin. Je fais la musique que j’aimerais entendre.
Est-ce qu’il y aura une sortie de nouveaux titres ?
Mon nouveau single et nouveau clip The Only One est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement. J’ai eu la chance de collaborer avec des personnes qui vivent en Afrique du Sud, en Belgique, à Paris et à Londres. De nombreuses personnes se sont mobilisées pour que ce projet voit le jour, je leur en suis très reconnaissante. Derrière un artiste , il y a toute une équipe. The Only One est un titre particulier, parce qu’il a émergé de plusieurs collaborations comme je l’ai dit et aussi parce que j’ai pu aller encore plus loin dans ma musique. C’est à dire que je me sens plus libre d’explorer des voies nouvelles, de poser une envolée lyrique vers la fin du titre, de mettre des changements de rythme et de mélodies . J’ai travaillé avec des gens qui se sont totallement impliqués et mis à mon service. Ils ont accepté de travailler jusqu’à ce que je dise voilà, on y est, c’est ce que j’avais en tête. Je peux vous dire que j’ai été très pointilleuse. Entre l’idée et la réalisation d’un titre, il y a beaucoup d’obstacles. On est très fier de ce qu’on a réussi à réaliser.
La phrase de fin :
Merci à Générasonrap et Initiateur (de) Puissance pour l’interview. À très vite, restez connectés la suite arrive bientôt, hâte de la suite.
« The Only One » LE CLIP
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