Non, vous ne rêvez pas. Ce n’est pas une blague non plus. D’abord évoquée par la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, en juin 2022, la taxe sur le streaming musical pourrait bien voir le jour. L’objectif de cet impôt ? Financer le Centre national de la musique, CNM, pour les intimes. Mais ce qui inquiète surtout, c’est le fait que cette taxe pourrait bien porter préjudice au monde du rap.
Explication. A priori, il ne s’agit pas vraiment de pénaliser un genre musical en particulier. Ou en tout cas, pas de façon clairement affichée. La taxe s’appliquerait sur les redevances des producteurs et des artistes. Or, dans le milieu du rap, les sons se retrouvent majoritairement sur les plateformes de streaming.
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Pire, le rap reste l’un des genres musicaux les moins représentés dans les demandes de subventions. Ainsi que dans les instances qui les distribuent. En témoigne le fameux CNM, où l’on ne retrouve aucun rappeur ou représentant au sein du conseil d’administration. Et ce petit chanceux, lui, a vu ses moyens décuplés durant la pandémie Covid-19. Bon prince, il a redistribué les gros sous aux entreprises les plus touchées, via le fonds de secours qu’il avait mis en place. Total : grosses dépenses, plus que prévues, avec 120 millions d’euros, soit le double de son budget annuel. Et, on le sait, être généreux quand on n’a pas un rond, c’est risqué. Alors, qui est-ce qui va trinquer au final ?
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