Depuis vendredi dernier, est disponible sur la plateforme Netflix, le film « Athena » de Romain Gavras. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’à peine sorti, le film divise déjà l’opinion publique. « Athena » est un film dit « coup de poing » qui dénonce les violences policières, trop souvent passées sous silence.
À cet égard, le film raconte l’embrasement d’une cité fictive suite à une bavure policière commise sur un jeune habitant. Toutefois, il semblerait que cette représentation des banlieues n’a pas vraiment plu aux habitants de cités sensibles. En effet, la relation délicate entre les forces de l’ordre et les jeunes de cités dépeint dans le film ne fait pas l’unanimité.
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Pour ainsi dire, certains habitants de cité ne se retrouvent pas vraiment dans le film et voient en « Athena », une caricature des jeunes de banlieues et de la vie en banlieue. C’est le cas notamment d’Anissa, qui pour le journal 20 minutes a déclaré: « Montrer que les hommes de cité sont violents et incapables de faire une phrase correcte en français. Le rôle des femmes, pourtant très important en réalité dans la lutte contre les violences policières, est complètement absent. Les femmes n’ont pas l’air d’exister dans leur banlieue fantasmée ».
Cependant, si certains trouvent le film « blessant », d’autres le trouvent « bouleversant ». Et pour cause, certains habitants de banlieue saluent la prouesse du réalisateur et la portée de son message politique. Enfin, malgré les oppositions d’avis sur ce film, le succès est au rendez-vous puisqu’en trois jours, le film a fait, selon « Pure Médias », 4.3 millions de visionnages.
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