« Le Grêlé »: le tueur en série révèle son identité avant de se suicider

L’ADN vient de le prouver François Vérove est bien le « Le Grêlé », célèbre tueur en série français. On recherche l’homme pour au moins quatre meurtres et six viols commis entre 1986 et 1994. Il y a quelques jours, l’ancien gendarme et policier à la retraite met fin à ses jours le 29 septembre. Laissant une lettre pour avouer ses crimes

Depuis 35 ans, une question subsiste au 36, quai des Orfèvres à Paris: Qui est le « Le Grêlé« ? Qui n’est autre qu’un célèbre tueur en série d’Ile-de-France qui aura sévi entre 1986 et 1994. Cependant, ce mercredi 29 septembre François Vérove met fin à ses jours à son domicile. La brigade criminelle devait l’entendre à ce sujet. À ce sujet, l’ancien gendarme et policier laissera une lettre derrière lui pour expliquer son geste. Et cette fameuse lettre apportera enfin la réponse tant attendu au 36, quai des Orfèvres. 

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Dans sa lettre l’homme ne confirme pas explicitement être le tueur en série. Il ne donnera non plus aucun nom de victimes ou de circonstances. Cependant, il explique à sa femme que la police le recherche. Mais également qu’il a eu par le passé des pulsion dont il se sera soigné. Mais jeudi soir, le parquet de Paris confirme officiellement que l’ADN de François Vérove est bien celle du « Grêlé »

L’homme était âgé de 59 ans, marié et père de deux enfants. De 1983 à 1989 il sera notamment Motard de la garde républicaine puis par la suite il sera policier. À sa retraite il deviendra conseiller municipal de Prades-le-Lez. 

« Le Grêlé » est inculpé pour quatre meurtres et six viols. Cependant, la justice reste convaincue qu’il y a plus de victimes. Mais dans sa lettre, l’homme assure à sa femme qu’il n’a commis aucun crime depuis 1994. Même s’il ne sera pas jugé , l’affaire ne sera pas close pour autant. En effet, l’avocat des familles de Cecile Bloch, Karine Leroy et d’une autre victime s’exprime à ce sujet. Il déclare: « Nous allons demander à la justice de continuer à enquêter, pour savoir s’il a pu avoir des complices et pour déterminer le nombre de victimes qu’il a pu causer ».

Comme le rapporte Corinne Hermann, avocate de deux parties civile, le travail d’enquête ne fait que commencer suite à ses révélations et la confirmation ADN.