C’est un fait, la presse, notamment européenne, scrute de près l’organisation de la Coupe du monde 2022. Et ce qui en découle, ce sont des articles analysant et critiquant l’empreinte environnementale. Elle est générée par l’événement, le traitement des travailleurs migrants ou la place des femmes au Qatar. Pour faire face à ces critiques, les médias qataris, étroitement liés à l’Etat, ont décidé de contrattaquer.
Cela fait quelques jours que les médias au Qatar tentent de se défendre face aux critiques européennes. Lundi 10 octobre, le quotidien arabophone Al Raya a donc répondu. Elle publie notamment un dessin satirique représentant la Coupe du monde cerné de flèches. Dans un éditorial, le média a également jugé que la presse européenne menait « une attaque rageuse contre la Coupe du monde au Qatar depuis qu’elle a été annoncée en décembre 2010 ».
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Un autre média, le journal Al Sharq, a également répondu aux critiques provenant d’Europe. Dans le cadre d’un entretien publié le même jour, avec l’ancien footballeur algérien Lakhdar Belloumi, ce dernier était cité : « les campagnes malveillantes ne décourageront pas le Qatar ». La veille, un éditorial paraissait dans ce même journal. On pouvait y lire qu’en Europe, les journalistes écrivaient des « mensonges, rumeurs et calomnies » au sujet des préparatifs du Mondial 2022.
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