Présidentielles 2022 : Éric Zemmour accusé d’agressions sexuelles par 8 femmes

Mardi 8 mars, Mediapart a lâché une bombe, entachant le candidat aux élections présidentielles Éric Zemmour. Dans une vidéo enquête, le média rapporte plusieurs témoignages de femmes accusant le candidat de « Reconquête ! » de « comportements inappropriés et d’agressions sexuelles » lorsqu’il était journaliste.

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La dernière vidéo enquête publiée par Mediapart a fait le tour de la Toile ! Depuis, c’est le branle-bas de combat dans le camp Zemmour qui tente de faire face au déferlement médiatique. Dans cette vidéo, huit femmes témoignent et accusent le candidat d’extrême droite de « comportements inappropriés et d’agressions sexuelles » entre 1999 et 2019. C’est notamment l’époque où il travaillait comme journaliste au sein du quotidien Le Figaro. Sur ces images, Claire évoque son stage au sein de la rédaction lorsqu’elle avait 18 ans. « Je sens sa main dans mon dos qui fait des allers retours de bas en haut. » explique-t-elle en parlant d’Éric Zemmour.

Pascale Sauvage, une collègue du journaliste à l’époque, raconte lui avoir dit de ne pas toucher à la stagiaire. Et elle se souvient encore de sa réponse : « Si maintenant on ne peut plus draguer les stagiaires… Les stagiaires, c’est quand même fait pour faire des pipes et du café. ». Une phrase qui tourne en boucle depuis hier sur les réseaux sociaux ! Face à ses détracteurs, le camp Zemmour nie en bloc ces accusations : « Mediapart veut faire un coup le jour de la journée (des droits) de la femme en recyclant des témoignages déjà sortis l’an dernier. Minable à cinq semaines du premier tour. ».

Ce n’est pas la première fois qu’Éric Zemmour est accusé par Mediapart de ces faits. Après la publication de plusieurs articles, le candidat avait été interrogé sur France 2 en décembre dernier. Agacé, il avait coupé court à la question : « Je ne parle pas de ma vie privée, ces femmes là m’accusent, sans aucune preuve, c’est parole contre parole. ». Reste à savoir maintenant qui dit la vérité ? Affaire à suivre…