JO 2024 : Imane Khelif, la championne de boxe, porte plainte pour cyberharcèlement

La championne olympique algérienne, Imane Khelif, qui a marqué les esprits avec sa victoire aux Jeux olympiques de Paris 2024, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une nouvelle bataille. Cette fois-ci, ce n’est pas sur le ring, qu’elle a décidé de se défendre, mais contre la vague de cyberharcèlement qui l’a beaucoup perturbée tout au long des JO.

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Là où tout a commencé

Ce déferlement de cyberharcèlement, trouve ses racines une exclusion controversée survenu quelques mois plutôt, lors des championnats du monde à New Delhi. Tout a commencé en mars 2023, lorsque la Fédération internationale de boxe amateur a exclu Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting. Selon l’IBA, Imane Khelif aurait échoué à un test destiné à établir son genre, un test dont la nature est floue, car l’IBA refuse de révéler de quel type de test elle a pratiqué. Une action qui alimente les spéculations et les rumeurs. Pourtant, pour le CIO, l’éligibilité de Khelif ne fait aucun doute, ce qui lui a permis de participer aux Jeux olympiques dans le tournoi féminin.

Cependant, l’exclusion de New Delhi est revenue hanter la boxeuse algérienne, lorsque son adversaire au premier tour des JO, Angela Carini, a abandonné dès la première minute. Elle a été victime d’une campagne de désinformation la présentant comme « un homme combattant des femmes ». Mais malgré toutes ses fausses rumeurs, elle n’a jamais abandonné jusqu’à décroché l’or pour les JO de Paris 2024. « Je suis une femme forte avec des pouvoirs spéciaux. Depuis le ring, j’ai envoyé un message à ceux qui était contre moi » a-t’elle déclaré avec force après sa victoire vendredi dernier. « La réponse a toujours été sur le ring ».

Une plainte pour cyberharcèlement

Face à l’ampleur qu’a prise cette situation, Imane Khelif a décidé de porter plainte. Dans un communiqué, ce samedi 10 Août, son avocat Me Nabil Boudi a indiqué avoir déposé une plainte le vendredi pour des faits de cyberharcèlement aggravé auprès du Pôle de lutte contre la haine en ligne (PNHL) du parquet de Paris.

Ce combat, Imane Khelif le mène pour elle-même, mais aussi pour toutes les femmes confrontées à des situations similaires.

https://www.instagram.com/boxeaumenu/p/C-gBaXIzARa/

Communiqué de presse : Imane Khelif pic.twitter.com/LEdZTcIdU1

— Nabil Boudi (@BoudiNabil) August 10, 2024