Le rap d’extrême droite, un courant qui fait polémique

Il y a quelques années, le monde urbain a vu immerger un tout nouveau genre de rap, le rap d’extrême droite. Toutefois, cette tendance demeure pour l’instant dans l’ombre. Ainsi, dans un monde où règnent les divisons, l’émergence du rap d’extrême droite reste controversée puisqu’il véhicule des messages quelque peu problématiques.

En effet, à l’image des idéologies politiques, le rap d’extrême droite se voit messager du courant ultra-nationaliste. Par exemple, il y a quelques jours, notamment sur Tik Tok, un rappeur apparenté à ce courant musical a publié des extraits de son rap et a « explosé ». Il se prénomme Millésime K et fait donc partie de cette minorité qui porte et adhère cette tendance.

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Ainsi, dans ses textes, ce rappeur affiche sa fierté et son patriotisme pour l’Histoire de France, souvent entachée par des pages noires du passé (colonialisme, esclavagisme…) mais également, il n’hésite pas à montrer son soutien inconditionnel à la police. Néanmoins, il n’est pas le seul rappeur d’extrême droite à s’imposer sur cette scène underground, on peut notamment ajouter à la liste, Kroc Blanc ou encore Amalek.

Enfin, la récupération politique et les idéologies réactionnaires entretenues dans les textes de ce courant musical font sans surprise, l’objet de polémiques. En effet, les origines du rap et du hip-hop trouvent racines dans des mouvements engagés de contestations sociale et politique. Soit des moyens de communication utilisés par des minorités oppressées. Deux questions peuvent dès lors voir le jour: peut-on prendre au sérieux le rap d’extrême droite ? Et où trouve-t-il sa légitimité ?

Un courant de rap orienté à l’extrême droite pose une vraie problématique de récupération et de retournement du message initial.